Et si la maladie avait un sens ? L’INSTANT DE BASCULE en décodage
Nous allons aborder un point essentiel en décodage. L’instant !
L’instant où l’émotion impacte le corps.
Nous verrons également quels sont les critères nécessaires pour qu’une émotion vécue se transforme un choc émotionnel.
Nous avons vu précédemment dans le précédent post, comment le corps pouvait réagir à des choses réelles comme un aliment indigeste qui nous ferait vomir, mais aussi à des pensées ou des émotions comme la peur qui peut nous donner mal au ventre.
Les liens entre symptômes et émotions ne se font pas au hasard, ils répondent à une logique et ont une utilité.
Beaucoup de mes patients viennent en ayant déjà une idée de ce qui les a perturbé. « Mon symptôme a commencé après la naissance de ma fille »… ou « ma douleur a commencé pendant ma séparation »…
La plupart d’entre vous faites déjà des liens entre un problème physiologique et un élément ou un évènement vécu. Le décodage va affiner cette recherche pour trouver avec précision, non pas un événement, mais un instant. L’instant de bascule. Ce geste, ce mot, ce regard, cette attitude que vous avez perçu comme un choc et qui génère une émotion particulière à l’intérieur de vous. Ce ressenti, cette sensation particulière va rester bloqué, être mémorisé et peut favoriser ou déclencher un déséquilibre ou une réaction physiologique.
L’instant déclenchant
Prenons l’exemple d’un de mes patients qui vient me voir pour un problème de ligament au genou.
« J’ai ce problème depuis que ma fille est née. En décodage comme nous l’avons vu nous partons du symptôme pour retrouver l’émotion. Dans le cas présent nous travaillons sur le genou et sur le ligament. Le tissu touché est un premier indice. Le ligament fait le lien entre 2 os. L’emplacement du symptôme est un deuxième indicateur. Le genou est l’articulation qui pour avancer se plie vers l’arrière.
Décodage émotionnel des symptômes ou formation en décodage biologique
L’hypothèse et les mots que j’emploie tourne autour de : « Il y a peut-être quelque chose que vous n’arrivez pas à mettre en lien, ou vous vous sentez obliger de céder, de plier »… Comme toujours, je n’émets que des hypothèses qui peuvent ou non interpeller le patient. Dans ce cas là cet homme retrouve tout de suite un instant qui pour nous peut sembler banal mais qui pour lui à un sens important. Cet instant est lorsqu’il se prépare pour sortir avec ses copains, comme il le fait depuis toujours, même avant qu’il ait sa fille. Il se prépare et au moment de partir sa femme vient le voir et lui dit : « Mais tu m’avais promis que tu t’occuperais de la petite. » A cet instant il est partagé entre 2 envies, 2 valeurs, ses amis et sa famille. Il est soumis obligé de plier à l’un ou l’autre des choix alors qu’il aimerait faire les 2. Il reste finalement avec sa femme et sa fille, mais ne parle pas du malaise que ce choix demande. Il n’exprime pas tout ce qu’il ressent. Cet instant va être à l’origine de l’émotion bloquée.
Alors est-ce que tous les événements nous contrariant favorisent les symptômes ? Non, bien évidemment et heureusement.
Quels sont les éléments qui transforment un ressenti en choc émotionnel ou bio-choc qui aura un impact sur notre physiologie
Les quatre critères permanents du choc :
Éléments de la formation en décodage biologique
- 1- Vécu dramatiquement. Cela ne veut pas dire que cet instant soit un drame absolu, mais à cet instant dans cette circonstance, c’est vécu comme dramatique.
- 2- Vécu dans l’isolement. L’instant, n’est pas partagé avec autrui. On le garde pour soi, on ne peut ou veut pas en parler. On est seul avec sa douleur. Il est impossible d’exprimer ses besoins Cette solitude accentue l’impact de l’émotion.
- 3- Inattendu. La surprise de cette émotion renforce le blocage.
- 4- Sans solution à l’extérieur. Les besoins de la personne à ce moment là n’ont pas de solution. Mon patient avec sa femme et ses amis n’a aucun moyen de satisfaire ses deux besoins. Ne pouvant apporter une réponse concrète, extérieur, le corps met alors en place sa solution en passant par une modification de sa biologie pour s’adapter à ce problème non résolu.
Cet instant non résolu reste bloqué dans le corps qui le vit toujours comme présent. Cette notion de présence constante du problème est un élément fondamental en décodage. En effet, la biologie répond toujours à un besoin présent. Il est par exemple impossible de respirer pour demain ou pour hier. En conséquent l’émotion bloquée favorisant un symptôme perdure temps que le blocage n’est pas ôté, alors que l’instant lui, est passé.
L’objectif du décodeur est de s’appuyer sur le symptôme, de rechercher à travers le diagnostic, l’instant précis qui a déclencher l’émotion vécu comme un choc. Le travail du thérapeute sera donc par la suite de modifier la perception de cet instant pour favoriser un retour à l’équilibre.